Punir le travail non déclaré à l'étranger peut avoir des conséquences désagréables. Certains pays ont massivement étendu leurs contrôles. Mais comment puis-je prouver que tout est légal ? Au sein de l'UE, de l'EEE et de la Suisse, cela se fait au moyen du certificat A1. Elle doit être portée avec toute activité professionnelle à l'étranger, quelle que soit sa durée.
Mais comment les obtenir et est-ce même possible pour de courts voyages d'affaires ou des séminaires ?
Le certificat A1
Au sein de l'UE, de l'EEE et de la Suisse, le certificat A1 sert à l'employé de preuve à l'institution d'assurance étrangère dont le système de sécurité sociale est responsable pour lui et que la couverture sociale existe en Allemagne. Il doit être emporté quelle que soit la durée de l'activité professionnelle à l'étranger. Peu importe donc qu'il s'agisse d'une réunion de plusieurs heures, d'une formation complémentaire, d'une conférence de plusieurs jours ou d'une période de travail plus longue. Ce certificat est nécessaire pour tout passage de frontière professionnel.
Que se passe-t-il lors d'une inspection ?
Si le certificat A1 n'est pas porté à l'étranger, les dispositions légales applicables au salarié dans le pays d'emploi sont généralement applicables. Si l'employé ne peut pas présenter cette attestation en cas de contrôle à l'étranger, son emploi peut être considéré comme un travail non assuré et donc comme un travail non déclaré. Cela peut conduire à l'arrêt immédiat du travail ou à l'interdiction d'accès au site d'une usine, par exemple.
Comment puis-je obtenir le certificat A1 ?
Depuis le 01.01.2019, les employeurs doivent demander par voie électronique à l'institution compétente la délivrance d'un certificat A1 (§ 106 SGB IV, art. 12, al. 1 du règlement (CE) 883/2004 de l'UE), l'utilisation de la procédure papier n'est possible que dans des cas exceptionnels. L'institution compétente dépend du fait que le salarié soit assuré ou non par la loi.
Dans le cas des personnes bénéficiant d'une assurance maladie légale, la demande doit être présentée à la caisse d'assurance maladie à laquelle l'employé est affilié. Cela s'applique indépendamment du fait que l'employé soit assujetti à une assurance obligatoire, à une assurance volontaire ou à une assurance familiale.
Si l'employé n'est pas couvert par l'assurance maladie légale, la demande doit être déposée auprès de l'institution d'assurance pension légale (DRV Bund, DRV Knappschaft Bahn-See ou l'institution régionale DRV compétente).
S'il n'y a pas d'assurance maladie légale et s'il y a une exemption de l'obligation d'assurance pension en raison de l'affiliation à un régime de retraite professionnel, la demande est envoyée à l'Arbeitsgemeinschaft Berufsständischer Versorgungseinrichtungen e.V. (ABV), Postfach 080254, 10002 Berlin.
La demande doit être introduite le plus tôt possible, car le salarié doit, en principe, déjà être porteur du certificat A1 au début de son séjour à l'étranger. Par ailleurs, un certificat forfaitaire pour tous les États membres ne peut être demandé. Toutefois, il est possible de demander la délivrance du certificat A1 pour l'employé pour plusieurs pays.
Dans quel délai puis-je obtenir le certificat A1 ?
Le retour d'information est également fourni par voie électronique. Le certificat A1 est alors transmis automatiquement. En vertu de la loi, les compagnies d'assurance maladie et les institutions d'assurance retraite disposent de trois jours ouvrables pour envoyer à l'employeur le certificat demandé par voie électronique, à condition que la législation allemande soit applicable.
L'employé doit recevoir l'original du certificat et l'emporter avec lui à tout moment pendant son travail à l'étranger. Une copie doit bien entendu être conservée dans le dossier personnel de l'employé détaché. Il est recommandé d'en envoyer une copie à l'entreprise à l'étranger où l'employé travaille. Cela s'applique également aux certificats de détachement dans les pays avec lesquels l'Allemagne a conclu une convention de sécurité sociale.
Ai-je également besoin du certificat pour les voyages d'affaires de courte durée ?
Le 19 mars 2019, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus au moins une fois auparavant à un accord au niveau politique sur la modernisation des règles de coordination des systèmes de sécurité sociale. Selon cet accord, un certificat A1 ne sera plus nécessaire pour les voyages d'affaires à l'avenir. Toutefois, le Conseil et le Parlement doivent encore adopter formellement l'accord, qui aura probablement lieu au cours de cette législature, rapporte l'Association des professions libérales (BFB).